29 décembre 2015 2 29 /12 /décembre /2015 06:58

Un long week-end commencé dès vendredi matin, pour accompagner le mariage d'une de mes soeurs, nichée dans mon écharpe moelleuse, je ne pense qu'à dormir dans ce train qui remonte vers chez moi. Trois jours intenses, un long voyage dans nos différences, le temps passe vite, trop vite, les mois qui séparaient avec force nos deux classes en primaire et pour le reste de nos études, se sont évaporés, nous voilà trentenaires tout simplement.

 

Si éloignées.

 

C'est pourquoi j'avais tant envie de les revoir toutes et tous, la famille en particulier, que je ne vois plus beaucoup, par manque de temps, avec moins d'envie aussi. Une bande de copines, des moments solitaires, c'est dans ma nature. Différente de notre tribu sans être le canard noir, juste un cygne noir  dans un melting-pot bariolé, avec des envies sortant de leurs habitudes, de leurs traditions. Certes la génétique devient relative avec un inné brouillé par la recomposition de notre cellule familiale, d'un côté comme de l'autre. Ainsi après quinze ans avec une seule soeur, ma grande soeur, moi la dernière, je me suis retrouvée au milieu d'un groupe avec deux garçons, les nouveaux amours de mon père.

 

 

 

 

 

 

 

 

Puis quelques années plus tard, car ce fût plus dur pour elle, ma mère à rencontrer un homme, plus jeune, sympathique, discret, mais avec lui aussi des enfants. Deux nouvelles soeurs, des routines différentes, des blondes, des bruns, des rousses, des grandes et des petites, des morphologies variées, des histoires et des éducations, surtout des week-ends à géométrie variable. La table était toujours grande, le contact en tête à tête difficile avec les parents, surtout dans une fin d'adolescence, face à des choix de vie, d'études, des doutes de futurs jeunes adultes, j'ai pris du recul, je suis devenu indépendante. Le temps a avancé, naturellement jour après jour, mois après mois, en dévorant le calendrier, nos relations se sont plus ou moins nouées. Avec certains j'ai eu le plaisir de partager des concerts, des soirées, des moments complices ponctuels et des souvenirs, avec d'autres j'ai râlé sans retrouver certaines de mes chaussures, la mode semblait être notre lien implicite, mais ses jeunes soeurs ne savaient pas vraiment demander avant d'emprunter dans mon ancienne chambre. 

 

Moins de souvenirs avec elles, on ne se croisait pas assez, je n'avais pas tissé cette fibre dépassant le niveau de simple relation, elles m'étaient étrangères. Mes parents étaient heureux, je menais au mieux mon futur parcours professionnel, mon premier studio. 

 

Alors le temps a marqué cette distance entre eux et moi, mes déplacements à l'étranger, un boulot prenant, une fatigue réelle mais assumée, et les fêtes de famille décalées chez les uns et les autres, aux quatre coins de la France, je me faufilais entre les dates, les lieux. Sans envie. Les premiers amours et les premiers mariages, là c'était ma soeur de sang, mon aînée. 

 

Finalement j'ai été pour la première fois avec eux tous, leurs gamins, leurs bébés, leurs femmes et leurs petits copains, leurs maris. Une troupe de gens, d'amis de ma soeur et de son nouveau mari, des discussions sur l'amour, sur la météo, sur le boulot, sur tout ce qui forge un rien dans une discussion avec des quasi inconnus. Etrangement je me sentais aussi proche d'eux que de certains amis, sans lien familial. Sur la photo des frères et soeurs des mariées, j'ai regardé les personnes, ne sachant plus vraiment qui était de notre côté, trop de facettes.  

 

 

 

 

 

Et puis les différences, ma robe robe, cette couleur qui est ma touche de feu, tous les jours avec moi, ma signature dans ma vie courante, je l'ai porté fièrement au milieu des couleurs fades, des tenues génériques. Rouge en version robe longue, en version courte quand le soleil est revenue, en trench ou en robe moulante, j'ai abusé de la couleur écarlate, même aujourd'hui dans le train, avec mon jean, des ballerines rouges et vernies.

 

Le plus marquant aura été ce vide laissé par ma venue seule à ce mariage. Tous étaient en couple, plus ou moins officiel, durable et parfois avec les gamins associés. Une fierté exposée comme une validation de statut social, une normalité que je ne trouve pas indispensable. Je vis sans personne. Indépendante mais surtout solitaire, heureuse et sereine ainsi, jamais je n'avais dû le justifier avec mes collègues et amis, mais durant tout ce week-end, je me suis répété sur cet oubli d'abord en rigolant, sur ce vide ensuite, sur mon avenir sans enfants de plus, sur une possible nouvelle sexualité aussi, sur cette liberté enfin.

 

Je tombe de fatigue, mais ce fût épuisant de danser, de discuter, de me sentir si différente, j'attends de rentrer dans mon cocon, celui de ma vie, de mes mille occupations, de mon travail, seule et infiniment heureuse.

 

 

 

 

Nylonement

 

 

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23 novembre 2015 1 23 /11 /novembre /2015 07:10

Indépendante, avec une belle réussite professionnelle, je donnais l'image de la jeune trentenaire radieuse, belle et toujours souriante, une executive woman flamboyante. Parfois malgré tout, entre deux tranches de rôti de boeuf du dimanche, dans une discussion entre amis, dans des soirées où les mariages s'annonçaient, les premiers enfants naissaient, j'entendais la petite phrase "alors cet amoureux, tu lui laisses un peu de temps pour te rattraper ? tu nous le présente quand ? ..." d'autres versions qui amenaient parfois d'autres interrogations plus fortes "tu n'es quand même pas seule, toi c'est impossible!".

 

 

 

 

 

Indépendante, cadre impliquée et souvent en déplacement mais aussi, femme féminine, voire sexy quand il le fallait, quand il était là justement. Oui il y a avait bien un homme dans ma vie, discret, car je n'avais pas trop de temps, pas vraiment de sentiments pour lui, mais une réelle complicité qui se prolongeait au lit, souvent. Un sex friend pour les raccourcis, un bon ami, un  bonheur à deux dans nos agendas occupés, des plaisirs partiels pour les autres, du bonheur plein pour nous deux. Certes les sentiments avaient fait au bout de deux ans  un peu pression, mais il était marié, heureux, papa, serein dans son boulot et avec moi. Rien n'avait été caché, rien n'avait été promis. Et de mon côté, rien n'avait été demandé ou exigé, mais plus encore j'aimais mon célibat pour ces instants calmes, sans personne, juste pour moi. Egoistement peut-être, mais j'aimais ma solitude.

 

 

Indépendante, plus vraiment depuis que ce retard de règles, ce test acheté et posé sur le bord de la baignoire, une barre, de l'attente, deux barres bleues, positif, un test positif, je suis enceinte. J'aurai pu pleurer, de joie, de rage, de peur mais je suis allée sagement prendre un thé. Je devenais maman, de façon un peu impromptue certes. J'avais pas de contraception, nous utilisions des préservatifs pour garder notre liberté, nos corps sains. Mais récemment, après deux semaines sans se voir, nous avions très envie, très très envie. Bref, nous avons fait l'amour, dès la porte refermée, là, le string au milieu des genoux, la jupe relevée, collés au mur, comme des amoureux fous, sans rien. Mon cycle, le nombre de jours, enfin bref, nous avons rien calculé, juste cédé à nos envies, nos pulsions. Mère, un nouveau statut. Envisageable, peut-être. Pourquoi pas après tout.

 

 

 

 

 

 

 

 

Seule ou avec lui, la question serait plus tendue probablement, même si nous en avions ri un jour, sans l'envisager, juste pour se dire "et si on faisait un enfant ensemble". Ce n'est pas un lâche, juste mon ami, mon amoureux de lit, mon pote, mon duo pour m'évader, mais aucunement mon compagnon, encore moins mon mari. Et puis pas envie de casser son couple, sa famille avec un enfant, un bébé à venir, pas celui-là, mais celui dans le ventre de sa femme. J'ai passé deux semaines à continuer à vivre normalement, sauf avec quelques nausées, à penser à ce bébé en préparation. Jamais je n'ai hésité à savoir si je le gardais ou pas. J'étais maintenant maman, sans père officiel. Avec un sourire, j'anticipais ma modernité, mon indépendance financière, ma vie de femme et de mère. Les mots des autres, les jugements et les préjugés, je m'en tape. Lui, je vais lui annoncer. Mais toujours ne rien exiger.

 

Je fais un bébé toute seule, je suis heureuse.

 

 

 

NYLONEMENT

 

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Mots & Emotions

 

 
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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 07:02

Petit matin, heures indéfinies. Dormir, enfin m'écrouler, après la fête d'hier, trouver un coin et sombrer.

 

Ah les études, les heures de travail accumulées avec les petits jobs d'été, avec l'agenda des cours, des TP et puis surtout les transports. Une pensée à notre société qui a voulu des diplômés, en oubliant de construire des universités modernes avec des chambres à côté, surtout à un prix raisonnable. Alors hier après-midi j'ai bossé dans un magasin, un nième boulot, de vendeuse, précaire, au gré des envie de patrons exploiteurs. Ils n'ont qu'à tendre la main, elles sont dix, vingt, cinquante à attendre ma place. Parfois il mate mon derrière, je le sais, nous le savons toutes ici, surtout depuis qu'il a imposé une tenue "plus marketing, plus accrocheuse" à chacune de nous. Tee-shirt blanc, moulant, une taille en dessous, demandez à Clara avec son bonnet D, elle frise l'explosion. Une jupette noire courte, vraiment mini-jupe, un collant opaque noir que nous avons demandé car il devenait impossible de se pencher. On dirait des hôtesses au salon de l'automobile. Bref, j'ai bossé, j'ai vendu des fringues, rangé le stock, réceptionné des cartons, poussé le tout au fond du magasin, souri à des clientes polies et aussi impolies, nettoyé, compté, recompté. Vannée mais ensuite je suis rentrée dans mon petit appart, un studio exactement. Un truc avec quatre murs précisément, un lit, une table de travail, pas vraiment pour manger, un coin évier-cuisine, une douche et un lavabo, des toilettes, une surface géante dont je ne veux pas savoir les dimensions, je connais le prix du loyer. J'ai bossé tard, passant quelques coups de fil à mes amies, m'épuisant sur des devoirs, des préparations de droit fiscal, mon avenir.

 

 

 

 

 

Aujourd'hui, j'ai filé en jean et chemise colorée aux différents cours, et après ? Un retour rapide à mon petit chez-moi, une balade dans le frigo vide, une salade et une soupe, un bout de fromage, juste le temps de prendre une douche, une ponctuation de fin de semaine avant l'heure avec le pont. Un jour de repos, non deux, enfin quatre avec le week-end car la patron ferme la boutique. Pas payée mais libre. Du temps, ce qui me manque le plus.

 

 

J'ai profité sous la douche, comme une renaissance, un long moment de bien-être, avec un lait d'avoine léger sur ma peau, doux tant dans sa texture qu'avec son parfum. Je connaissais mon occupation du soir, une sortie entre filles, toutes célibataires ou presque, sans aucun mâle, notre rituel de papotages, de ragots aussi, de bonnes affaires et de mode, de détente assurée. Toutes dans la même tranche d'âge, des études en cours ou un premier boulot, la confusion parfois dans nos têtes entre la société vendue par nos politiques et la réalité amère du marché du travail. Mais ce soir on oublie cela, on positive, on rit, on sourit, on réconforte parfois, on se marre, on rigole parfois même dans sa première acception. Ce soir, petit resto dans un coin du Marais, notre bande. J'enfile de jolis dessous liberty jaune, une folie pleine de couleurs, un bonheur d'été, tout cela sous une robe jaune dégotée dans la boutique de mon labeur. Un coton léger, un jaune vif, banane, une petite noeud noir à la ceinture, plutôt d'ailleurs sous la poitrine, comme pour marquer un effet taille haute. Je l'adore. Des bas plumetis, des talons, ceux que je ne sors jamais, ni pour les études, ni pour les transports, ni pour le job.

 

 

 

 

 

Je me sens femme, je me sens bien. En riant, je verrai bien les bras de mon amoureux autour de moi. Encore faudrait-il que j'en trouve un, juste à caler dans mes horaires de la semaine, pas trop encombrant, mais juste réconfortant, pas trop collant, mais bien présent quand je le veux, quand j'en ai besoin.

 

Ce soir, je suis épuisée, on a dansé, chanté, parlé, crié. Une soirée par hasard, une autre bande dans le même resto, on les a suivi pour finir dans un loft géant, de la musique, des gens sympa, des jeux de lumière toute la nuit. Des canapés, des mezzanines pour boire, parler encore malgré le bruit, rencontrer des nouvelles têtes. J'ai bu un peu trop probablement, plus la fatigue. Des souvenirs oui des remarques et des compliments sur ma robe, des sourires, un regard aussi, plus fort d'un beau mâle, jusqu'au retour de sa blonde aux yeux énervés. Un grand rire, du bon son ainsi qu'un coup de fatigue. Là maintenant, je suis lovée dans un coin, entre deux fauteuils, je me suis écroulée. Je dors.

 

 

 

 

 

 

Nylonement

 

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6 novembre 2015 5 06 /11 /novembre /2015 06:18
 

Là, juste derrière mes mots, mes sms, tes réponses, je sais que tu es là.

 

Impalpable réalité de ne pouvoir te voir, de ne pouvoir te serrer dans mes bras, de ne pouvoir me lover dans ton parfum, dans ton cou.

Insondable profondeur de la distance entre toi et moi.

 

Et pourtant je sais que tu es là, proche, dans un autre lieu, comme moi, en mouvement vers le boulot, vers un rendez-vous professionnel, en attente d'un train, d'un départ imminent. Moi, je suis là dans la chaleur de cet automne troublé de pluie, je ne sais plus quelle tenue choisir, comme beaucoup de gens autour de moi. Froid du matin frais, du soleil derrière les feuilles mortes de ce marronnier,  chaleur douce du bel astre derrière la vitre du bus, je me cale dans un coin de banquette, les doigts et les yeux captés par mon mobile.

 

Où es-tu ? Toi qui me manque et pourtant je n'ose le dire, le répéter pour ne pas amplifier la blessure d'une vie compliquée. Moi le papa amoureux d'une autre femme, moi l'homme heureux de voir encore ses enfants, les miens sans oublier les tiens. Ambivalent duo de sentiments pour eux , en moi, des émotions différentes, une intensité infaillible pour ton coeur. Le mien bat rapidement,  je pense à toi. Et tes pensées sont vagabondes, peut-être déjà dans le document de négociation avec ce client international, peut-être encore dans les bulletins de note du dernier trimestre, entre aides et punitions pour les uns, félicitations pour les autres. Toi, peut-être aussi comme moi, libre dans tes pensées, avec l'amour comme seul feu vert brillant dans la grisaille matinale.

 

 

 

 

Libre comme l'air, comme le vent froid qui soulève les jupes en descendant les marches vers le trottoir, un coin de malice en toi, tu adore cela. Un coin de sourire pour moi, en pensant justement à ces instants-là, simples et sans importance, où tes mots sont posés avec délicatesse sur mes peurs naturelles. Moi, toujours là, avec ce post-it annoté sobrement sur ton clavier, petit diamant d'une vie sobre, éternel renouveau de signes quotidiens envers toi.

 

 

Je m'arrête, un feu vert,  des piétons pressés, des fous dans un monde tout aussi instable. Tu dois regarder les paysages défilés, les maisons surgir et repartir derrière toi, les autres passagers dormant ou parlant trop fort. Spectateur comme je suis contemplative maintenant en flânant dans la dernière ligne droite avant le bureau. Simple chaleur du soleil, comme si tu venais d'apparaître, là ton bras sous mon bras, partant vers une destination inconnu. Je me sens mieux, tu es là, presque là. Un sms, juste pour dire que tout va bien, pour savoir si je vais bien, pour regarder devant, pour espérer un avenir à deux, plus souvent, plus fort, plus amoureux peut-être, surtout plus doux, avec des réveils communs dans un même lit, des sourires dès le matin, 

 

Un nouveau sms, des bises et des bisous, des attentions dont je ne me lassejamais, car toi, sûr, je t'aime.

 

Bien au-delà des mots, des voyelles et des consonnes.

 

Simplement.

 

 

 

 

Mots & Emotions

 

Texte ré-interprêté provenant de mon blog

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La juste derrière mes mots, mes sms, tes réponses, je sais que tu es là.

 

Impalpable réalité de ne pouvoir de te voir, de ne pouvoir te serrer dans mes bras, de ne pouvoir me rouler dans ton parfum.

Insondable profondeur de la distance entre toi et moi.

 

Et pourtant je sais que tu es là, proche, dans un autre lieu, comme moi, en mouvement vers le boulot, vers un rendez-vous professionnel, en attente d'un train, d'un départ imminent. Moi, je suis là dans la chaleur de ce printemps troublé de pluie, je ne sais plus quelle tenue choisir, comme beaucoup de gens autour de moi. Froid du matin frais, du soleil derrière les feuilles vertes, tendres de ce marronnier à peine défripé,  chaleur douce du bel astre derrière la vitre du bus, je me cale dans un coin de banquette, les doigts et les yeux captés par mon mobile.

 

Où es-tu ? Toi qui me manque et pourtant je n'ose le dire, le répéter pour ne pas amplifier la blessure d'une vie compliquée. Toi le papa amoureux d'une autre femme, moi, toi l'homme heureux de voir encore ses enfants, les autres. Toi l'ambivalent duo de sentiments pour eux et puis pour moi, des émotions différentes, une intensité infaillible pour chacun de tes coeurs. Le mien bat rapidement,  je pense à toi. Et tes pensées sont vagabondes, peut-être déjà dans le document de négociation avec ce client international, peut-être encore dans les bulletins de note du dernier trimestre, entre aides et punitions pour les uns, félicitations pour les autres. Toi, peut-être aussi comme moi, libre dans tes pensées, avec l'amour comme seul feu vert brillant dans la grisaille matinale.

 

 

 

 

Libre comme l'air, comme le vent froid qui soulève ma jupe en descendant les marches vers le trottoir, un coin de malice en toi, tu adore cela. Un coin de sourires sur moi, en pensant justement à ces instants-là, simples et sans importance, où tes mots sont posés avec délicatesse sur mes peurs naturelles. Toi, toujours là, avec ce post-it annoté sobrement sur mon clavier, petit diamant d'une vie sobre, éternel renouveau de signes envers moi.

 

 

Je m'arrête, un feu vert,  des piétons pressés, des fous dans un monde tout aussi instable. Tu dois regarder les paysages défilés, les maisons surgir et repartir derrière toi, les autres passagers dormant ou parlant trop fort. Spectateur comme je suis contemplative maintenant en flânant dans la dernière ligne droite avant le bureau. Simple chaleur du soleil, comme si tu venais d'apparaître, là ton bras sous mon bras, partant vers une destination inconnu. Je me sens mieux, tu es là, presque là. Un sms, juste pour dire que tout va bien, pour savoir si je vais bien, pour regarder devant, pour espérer un avenir à deux, plus souvent, plus fort, plus amoureux peut-être, surtout plus doux, avec des réveils communs dans un même lit, des sourires dès le matin, 

 

Un nouveau sms, des bises et des bisous, des attentions dont je ne me lasse car toi, sûr, je t'aime.

 

Bien au-delà des mots, des voyelles et des consonnes.

 

Simplement.

 

 

 

 

Mots & Emotions

 

 

 

 

 

 

 

 

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NYLON-VOLUPTE ??

Languages Translation, Dear friends & readers, enter in our world of femininity during the week, with fashion pics, travel trhough words on women universe. But also each sunday, walk through actual and vintage stockings, intense symbol of Glamour !

 

Dans le labyrinthe de la Mode, des ambiances néo-rétro et du glamour toujours, je partage avec vous cette vision du chic et de cette élégance, parfois classique, parfois décalée, pour qu'ils deviennent Votre Mode, Votre Féminité. Mon regard suit vos silhouettes, au quotidien, dans la rue, dans un espace imaginaire et romancé, pour apprécier vos tenues, votre allure mais aussi vos accessoires, sacs à main et chapeaux, gants et bijoux, sur votre peau, sur vos jambes "le voile de Volupté". 

Car de vos choix, vous devez uniques, vous créez Votre Féminité, votre vie et le plaisir de voir et être vue !

Au-delà de vos Féminités, j'immisce avec discrétion dans votre jardin féminin et avec des recoins féministes, mais toujours avec mon regard discret. Parfois je narre vos vies, j'ajoute des humeurs, des doutes pour devenir les Portraits de Femmes.

Avec légèreté toujours, j'aime le Glamour !

 

Gentleman W 

Qui êtes vous ?  ou Qui est Gentleman W ? 

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Les Bas Nylon, une autre facette de ce blog, un symbole fort de la Féminité, le glamour à travers les photos, les tendances et les marques actuelles, avec leurs nouveaux modèles et leurs collections, les variations mais aussi vos retours sur la modeLes Bas Nylon sont ici le fil rouge entre les articles, la couture qui suit sur vos Féminités. (chaque DIMANCHE)

Musée vivant avec l'âge d'or 50-60, le Vintage, partageons les photos des pochettes et les souvenirs de modèles plus anciens, avec vos mots et vos visuels rétro

Vous avez des stocks de pochettes vintage, des photos associées, contactez-moi pour compléter le musée.

 

 

COPYRIGHTS

Les photos sont ici uniquement à titre non marchand comme l'ensemble de ce blog non-commercial, pour un référencement, en l'honneur des marques citées, pour un usage d'hommage à la Féminité. Si toutefois, j'oublie une référence (encore faudrait-il qu'elle apparaisse en récupérant cette image sur le net, sur Pinterest et ailleurs) ou je suscite un souci de droit à l'image ou aux copyrights, contactez-moi par email gentlemanw@nylon-volupte.com.

L'image sera retirée dès que vous nous préciserez laquelle. Merci.

 

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Cancer, trop proche de nous.

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Cette maladie frappe le col de l'utérus, les seins, la thyroïde, la prostate, le plus couramment et ailleurs aussi !

Alors soutenez vos ami(e)s, vos parents, votre compagnon et votre compagne.

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ORDRE de la JARRETELLE

Pour rendre hommage aux BAS NYLON, aux JARRETELLES, au Glamour, au symbole d'une féminité des années 50-60, aux instants de mode actuelle, mais aussi aux créateurs, aux fabricants (vintage et actuels) et plus encore aux Femmes, j'ai lancé l'initiative d'un "ORDRE DE LA JARRETELLE".

Nos objectifs sont de défendre la volupté du port des Bas Nylon, de promouvoir une image noble et saine auprès des médias, de défendre la finesse incomparable du véritable nylon, digne signature haut-de-gamme du glamour moderne, de créer une communauté d'ambassadrices autour de l'élégance au féminin, de publier des ouvrages (textes et photos) de référence sur le sujet.

 

Les statuts sont rédigés. Les critères d'entrée sont définis par une validation de la réelle motivation du port du bas nylon et de votre enthousiasme à  promouvoir cet art de vivre. Un entretien et/ou un lettre pour démontrer cette passion, tel sera la premièré étape avant un parrainnage.

Ordre de la Jarretelle : gentleman.nylon@gmail.com

Quelques articles sur le sujet :

Ordre-de-la-jarretelle-Acte-1

Ordre-de-le-jarretelle-Acte-2

Ordre-de-le-jarretelle-Acte-3

Ordre-de-la-Jarretelle-Acte-4

 

Bas-Nylon-mais-alors !

Bas Nylon, quel talon ?

Je-suis-alle-au-paradis des Bas Nylon

 

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Coups de Coeur

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Mes coups de coeur, ceux où je passe régulièrement sur leurs blogs, pour leurs contenus, leurs photos, leurs articles, leurs humeurs, leurs amours, leurs critiques. Inspiration passgère, amitié ou même coup de foudre, souvent un univers de mots, de douceurs et de libertés ...

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garancedore.fr oui, encore elle

...

Et si vous n'êtes pas ici, c'est pas un désamour, plutôt un oubli, 

et la liste serait peu-être un peu longue (environ 200 sites de références)

mais je vous visite régulièrement, bises à toutes !