19 avril 2021 1 19 /04 /avril /2021 06:00

Le printemps est passé sur le balcon. D'un souffle froid, durant la nuit, derrière les volets clos, sans rien dire, comme honteux, il a frigorifié mes jeunes plantations, ratatiné mes fleurs. Plus rien, sauf un ciel bleu de béatitude pour libérer le soleil, pour dire avec mépris, il fait beau. Oui mais cette amplitude déconnectée dans la saison, elle a rayé mon coin de verdure. Celui-là même que j'ai choyé depuis plusieurs mois, car je le vois depuis mon bureau improvisé dans le salon. Mon coin à moi, sur le balcon, là posé en hauteur par rapport à la ville bruyante, j'y savoure mon thé ou mon café dans une tasse bien chaude entre mes mains. Je me libère de ce carcan invisible qui pèse sur nous tous. Je respire presque libre.

 

Je vais replanter pour voir venir mes futures fleurs d'été, mes légumes à croquer sur le champ. Loin de moi les soucis si forts des agriculteurs, des vignerons et des arboriculteurs dont la saison semble anéantie, je relativise avec un sourire derrière mes lunettes. Aujourd'hui aucune préoccupation, juste du travail à la maison, des tableaux et des rapports à mettre en avant. Mais depuis peu j'ai décidée de boycotter la flemme qui m'avait réduite à un chemisier propre, une touche très légère de maquillage, un coup de brosse, et rien de plus. Je passais mes journées devant mon écran, avec un jogging improbable mais très confortable en-dessous du champ de caméra, parfois même simplement en collant opaque, sans chaussures, dans mes chaussettes épaisses, telle une ermite en perdition. Heureusement peu de réunion en vidéo, mais au final un laisser-aller total pour mon image, pour moi en premier lieu. Cette liberté s'opposant apparemment dans un premier temps à une contrainte du quotidien, je me suis laissé prendre au jeu d'en faire le minimum. Et si vous ajoutez la combinaison heureuse et malheureuse de ma rupture avec un ex déjà oublié juste avant la crise, je n'avais quasi plus de raison de m'habiller plus correctement. 

 

Printemps avorté

Tut ceci étant une erreur, une belle erreur durement digérée en regardant par hasard la balance, en croisant par hasard une collègue dans la même situation en faisant des courses. Elle a grossi, elle a oublié qu'elle existait pour elle-même en premier lieu. Rapide discussion entre deux rayons du magasin bio, avec des sourires sur les réunions de bureau qui nous manquent au final, les échanges entre machine à café et open-space. Tout cela nous manque autant que les sorties. Alors était-ce une contrainte, une obligation si forte de prendre le temps de se maquiller, de choisir un jupe, une tenue, un chemisier de saison, une paire de chaussures ou de bottes confortables et élégantes pour courir vers les clients, vers le bureau et dans les transports.

Au final, je reprends un vrai plaisir à me regarder, sans narcissisme trop débordant, je vous rassure, mais ce petit trait d'eye-liner, je le retrouve, il fait partie de moi, de mon regard. Miroir difficile parfois, miroir objectif et subjectif, je m'observe, je me souris, je me trouve sereine à défaut de me voir belle. Les cheveux ont revu la coiffeuse, je me sens mieux, nettement plus féminine, juste pour moi et mon écran. Aujourd'hui même, sans obligation professionnelle, sans sortir de mon appartement, sans croiser l'homme de ma vie, je pris cette robe avec une fine ceinture si simple et élégante. Une paire de bas gris foncé et des escarpins à talons. Oui tout cela juste pour moi. Je me retrouve, car c'est ainsi que je suis femme. Une tasse de thé, j'allume l'ordinateur, je regarde ma terrasse un peu vide, mes pots gelés attendant le soleil, je croise les jambes, je me sens tout simplement bien. 

 

Nylonement

 

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14 avril 2021 3 14 /04 /avril /2021 08:00

Le printemps est là, il a même laissé l'été s'installer deux ou trois jours, avant de reprendre en main son calendrier et ses divagations météo. Chaud, froid, douceur et finalement fraîcheur matinale pour délicate température pour des balades en après-midi, je suis en phase avec cette nouvelle saison. Je l'observe depuis ma fenêtre de chambre, vautrée dans le lit encore à cette heure inhabituelle, regardant le ciel, à l'écoute des bruits de la rue, enroulée dans ma couette, un vieux livre pour seul compagnon. Un roman noir, mon remède pour dormir, car depuis des semaines, des mois, j'ai perdu totalement mes repères horaires. Plus rien en commun avec les années précédentes, plus rien du tout. Réveil à toute heure, insomnie, lecture nocturne, sommeil avec la lumière allumée, livre en main, assommée par les mots.

Je somnole à dix heures du matin, je me retourne, je me fais un café, une caresse pour le chat passant entre mes jambes, réclamant quelques croquettes. Je regarde dehors, les premières feuilles des châtaigniers percent leurs gros bourgeons, verdissent et grandissent, déploient les rémiges finement plissées d'un origami spectaculaire, les feuilles prennent de l'ampleur et se frottent au vent froid. Les rares passants filent vers leurs bus, sautent dans la chaleur de la foule. Moi, je me ressers du café, un morceau de brioche et je regarde ma pile de livres, lequel pour aujourd'hui.

 

Retrouver le feu

Non pas que je sois libraire en pleine préparation de la rentrée littéraire, ou critique voire bibliothécaire. Pas même professeur. Juste une dévoreuse de voyelles et de consonnes, depuis longtemps, des milliers de mots avalés, digérés et oubliés aussi. Je nourris mon imaginaire. 

Actuellement je remplis mon espace. Je ne fais pas rien, enfin si un peu. Je ne suis pas au travail, je suis en chômage partiel, pas total manque d'activité. Je suis, nous sommes interdits de travailler. Trop dangereux. Pourtant avec mon équipe, j'avais pas l'impression de faire partie d'une bande de malfaiteurs, ni même d'escrocs. Nous avions l'habitude d'être ensemble tous les jours, du matin tôt jusqu'au soir tard. Des journées jugées sans fin parfois, du bonheur pour nous, pour les autres surtout. Mais depuis des mois, je ne pousse plus la porte de mon antre. Plus le droit, plus envie, plus rien. Le vide.

 

Car j'allais tous les jours vers mes amis, les producteurs, les fournisseurs, les petits et les gros. Pour choisir mes produits, pour parler de saison, de production en fonction de la météo. Chaque semaine ouvrait de nouvelles opportunités, un nouveau marché pour des menus revisités, et là juste après j'allumais ma cuisine, je dirigeais les petits nouveaux, les anciens dont les commis. Chacun s'attelait à sa tache, avançait vers ses préparations pour le prochain service. Le lieu devenait un tourbillon de recettes, de petits ajustements et de rappels. Tout prenait place pour un éternel recommencement, la salle se mettait en ordre de marche, les vins de la semaine prenaient place sur la console centrale, avec des dégustations pour des corrections d'assaisonnements. Un verre de cristal, un rouge lumineux, une nouvelle cuvée de champagne dans une flûte, des sourires complices avec les deux sommeliers. Une mécanique de haute précision avec tout le monde, le dernier briefing avant les premiers clients, les commandes, les menus et les plats, le coup de feu, la folie quotidienne, la transe durant près de deux heures et le calme relatif avant le repos. Plutôt une pause avant le soir, les diners d'affaires ou en amoureux, les tables d'amis, les gourmands et les gourmets, les passionnés qui veulent parler avec la chef. 

 

Mes larmes coulent, car je ne peux plus les retenir derrière ma fenêtre. Je vois le monde défiler sans moi. Mes autres amis restaurateurs, passionnés et virtuoses privés de leurs instruments, de leurs partitions, de leur public, de leur nourriture intérieure. Plus rien ne fait battre mon cœur. Car si l'effort quotidien était intense, régulier et toujours sous tension, j'aimais cela, j'aimais tant cette fatigue compensée par le bonheur partagé avec les clients, exprimés dans leurs gourmandises ou leurs mots. 

 

J'ai gardé mon équipe, mais depuis quelques semaines, après avoir préparé et testé des recettes, des nouveautés sans clients pour valider mes créations, je me sens toute vide. Je perds le goût, je n'invite même plus mes plus proches amis pour une dégustation impromptue accompagnée d'une bouteille mystère. Le jeu a avalé les joueurs, les pions et les règles n'ont plus qu'un goût d'extrême fadeur. Rien. Plus de lumières dans ma salle, dans ma cuisine, dans les celliers, le noir complet, celui-là même que je ne trouve plus la nuit. Plus de repères, et surtout aucun espoir d'apercevoir ce bout de tunnel rassurant. Plus de saveurs, de joie, de sourires, de silences gourmets, d'interrogations sur les arômes ou parfums, plus d'épices.

J'attends demain.

 

Nylonement

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13 avril 2021 2 13 /04 /avril /2021 06:04

Ce premier week-end depuis des semaines, depuis des mois, j'ai perdue la notion du temps, je ne sais plus quel jour nous sommes. Juste ce calendrier posé sur la commode de l'entrée, le courrier en vrac, un lieu de passage où je n'ai fait que des allers-retours depuis l'année dernière, depuis février. A ce moment où nous avons basculé dans une autre dimension, sur une planète d'urgence, de débordements, d'entrées nombreuses, très et soudainement trop nombreuses. Nous n'avions plus de lits, pas de solutions, pas d'idées sur ce qui nous arrivait, nous les entassions en nous protégeant au mieux. Du matériel, des indications, des contre-indications, un part de mystère, des médecins, des responsables un peu perdus mais avec des capitaines convaincus avec leurs navires glissant vers la tempête. Je regardais ce spectacle assise par terre, fatiguée, le dos collé au mur d'une chambre où il venait de mourir. Oui, ils arrivaient faibles, malades et nous ne savions pas ce qu'il fallait faire. Et quand nous avons eu des débuts de solution, nous étions déjà en train de chavirer, l'eau entrant de toutes parts, les brancards bloquant les malades incertains, les morts pestiférés. Personne n'était prêt pour cela, et le manque de moyens nous enfonçait dans cette fatalité complète. Nous avons accepté de vivre sur place, de ne plus rentrer chez nous, de dormir là, par terre dans ce coin de réserve, dans cette salle d'attente vide de familles. Ils ne venaient plus voir leurs défunts, c'était interdit par peur de la contagion, avec ce mystérieux virus. Sans savoir, mais dans la contrainte, j'ai continué, j'ai tiré une énergie dans mes piles vides, j'ai mangé les petits plats apportés par des restaurateurs si gentils, par des familles infiniment reconnaissantes. Non ici, nous n'avons pas entendu les applaudissements car je n'étais pas chez moi, dans mon petit immeuble, dans mon appartement cocon. 

Tout cela pendant des semaines, des mois, car confinement ou pas, les moyens ont manqué, si mal organisé, puis le personnel a manqué, puis le repos est devenu un concept surréaliste. Absolument abstrait. Des zombies soignant des personnes malades, dans une routine effrayante financièrement, dans une logique économique impossible à défendre car chacun y trouvait à redire, dans un tourbillon d'humanité bien réel. D'ailleurs c'est lui qui a été notre seul moteur car nos métiers du secteur médical sont des vocations en premier lieu. Pas une simple fonction, un simple agenda avec un nombre d'heures dans un tableau excel. Nous avons travaillé, encore travaillé, au-delà de l'entendement, à bout de forces, au-delà de nos limites, nous avons crié notre désespoir face au mur des politiques, face aux défunts trop nombreux. Nous nous sommes épuisés, écroulés, nous avons explosé en vol, pour essayer de trouver quelques heures d'affilée de réel sommeil, avant de reprendre une journée de plus, une semaine de plus, avec un samedi, un dimanche, un jour par-par-ci par-là. La notion de week-end s'est effacé de mon planning, j'ai bossé pour sauver des vies. Ma vie.

 

 

Froissée

Et là dans cet appartement, je ne me retrouve même plus. J'avais déménagé fin 2019, juste avant le rush. J'ai encore des cartons dans les coins du salon, des meubles sont encore en mémoire de mes possibles achats, dans mon ordinateur portable endormi depuis des mois. Je ne me souviens plus quand j'ai changé les draps, je ne me souviens plus de la dernière lessive de mes propres vêtements. Ces petites robes d'été à peine sorties mi-août pour deux restos avec des copines, avec ma mère de passage à Paris. Sinon le reste du temps je suis en pantalon, en blouse ou tunique médicale, du professionnel pour tous les jours. Sans parler des surblouses, des tenues jetables, enfilées chaque matin, chaque soir, toute la journée, retirées pour être remplacées par d'autres tenues. Nous avons eu une période encore plus folle, avec des surblouses taillées dans des grands sacs poubelle. Rien pour se défendre, sans même savoir le degré de contagion, de dangerosité surtout de ces virus mutants. 

Des semaines, des mois et rien de plus, rien dans le frigo, je n'ai même pas eu le temps de prendre connaissance des magasins de ce nouveau quartier. Et puis de toute façon quand parfois je rentre, trop tard, tous sont fermés. Je n'ai pas eu le temps de dépenser le moindre euro durant les soldes. Même pas via l'ordinateur de la salle de pause, je me suis endormi plusieurs fois simplement en lisant les emails des amies et de la famille. J'avais plus d'énergie en moi, alors pour la mode, je me suis contentée des années passées. Même pas une paire de chaussures, ah si, une paire de bottines. J'ai négocié avec la  patronne par téléphone, car je l'avais vue, j'avais craqué pour cette paire plein cuir noir et rouge, sobre dans le design, avec des talons très fins. Mais avec une boutique toujours fermée, alors j'ai commencé avec des mots écrits glissés sous la porte, un numéro de téléphone, un paiement en liquide dans une enveloppe, sans jamais croisée la patronne de cette petite échoppe. Mon code pour la porte du porche de mon immeuble, et un soir, deux semaines plus tard, les bottines dans ma boîte aux lettres. Une étoile dans la nuit, ce soir-là, très fatiguée, j'ai pris une douche chaude et parfumé pour retrouver mon odeur, pour éloigner celle de l'hôpital. Je me suis glissée dans un collant opaque, avec une petite robe noire, simple et follement plus féminine que mes vêtements de mes dernières journées. Les bottines étaient sur la table basse du salon, je les ai chaussées. Et je me suis endormie ainsi. Habillée, épuisée toujours. Heureuse.

Elles sont encore là sur la table basse, avec des verres et un bouteille vide de jus de pommes, quelques bricoles et des restes de junk-food.

Je vais prendre une autre douche, avec beaucoup de parfums pour voyager jusqu'à chez moi.

 

Nylonement

 

 

 

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19 mars 2021 5 19 /03 /mars /2021 19:32

J'avais laissé derrière moi mon bureau, un dernier regard sur ce lieu que je ne visitais plus qu'une fois par semaine. Nouvelles directives, nouveaux défis, j'avais reposé mes trop rares affaires personnelles dans un tiroir, deux tours de clefs, le bloc attendrait encore plusieurs semaines un possible retour. Seule ou presque sur ce large open-space, une vaste étendue sans bruit, les salles de réunion dans le noir, je regardais avec une presque nostalgie cette espace vide de vie. Mon sac à main, mon petit sac à dos en cuir design pour mon ordinateur, quelques papiers, j'éteignais ce lieu, une case noire sur la façade de l'immeuble, une de plus, plus aucune lumière. Sagement j'attendais  l'ascenseur avec sur le mur juste ce rond surligné de bleu, le bouton d'appel. Tristes instants, en souvenir des fins de semaine habituels, d'avant, où l'on improvisait un "happy hours", un moment apéritif festif pour soulager nos dos, nos yeux et nos cerveaux de la pression des projets en cours, nous nous libérions totalement. Un exutoire souriant souvent pour grignoter des tapas commandés par le responsable présent, quelques bières, plus rarement du champagne, un moment de convivialité mêlant des rires, des petits phrases entendues durant la semaine, parfois aussi un peu de off sur les clients, sur les relations ou les enjeux en cours. Cette salve de folie passagère qui nous emportait parfois un peu tard dans la nuit, seule lumière de la façade. Nous réservions des VTC pour répartir les retours en banlieue, l'esprit libéré pour le week-end. Que tout cela me semblait loin aujourd'hui, dans ce silence omniprésent. Pas un bruit au-dessus de ma tête, pas même du personnel de ménage s'immisçant dans les bureaux. Personne.

Juste les chiffres des étages s'affichant toutes les deux secondes. Lumière bleue.

 

 

 

Shades of Grey

Shades of Grey

J'avais pris le temps de resserrer la ceinture de mon manteau, pour éviter cet effet chaud-froid brutal entre les couloirs aseptisés et climatisés comme un éternel été, et l'extérieur où le froid des dernières heures d'hiver se rappelaient encore à nous. Cliquetis de mes talons sur le trottoir, quelques rares personnes, comme une ville morte peuplée de zombies cherchant la bouche de métro. Rien de plus. Un véhicule noire s'arrête devant moi, mon taxi, je me glisse dedans. Chaleur du cuir, compensation de cette journée seule dans cette immense salle vide, je repensais à un dossier, à une note à rajouter, à la forme du document pour être compris de tous, à la fois synthétique et complet. Mes jambes respiraient enfin, allongée là dans cet habitacle doux, le chauffeur, toujours le même, savait être discret, la musique lounge en fond sonore, rien de plus, juste les lumières de la ville. Non pas endormie mais endolorie dans ce tourbillon d'inconfort, ouverte mais pas trop, incomplète avec ses vitrines oubliées, sans fonction, sans passants, sans clients, sans portes ouvertes. Des silhouettes, d'autres zombies perdus rasant les murs, ne voulant pas être là, masqués, en quête d'une porte d'immeuble, je les suivais du regard, personnages anonymes et silencieux d'un film moderne.

Ma main glissait vers mes jambes, d'un geste rassurant je sentais la finesse du voile, du pur nylon, cette douceur inégalable. Un plaisir anodin et purement personnel pour réconforter ma journée, un détail cosmétique pour ma tenue, mais aussi une étincelle de féminité. Je savais que cette invisible détail me confortait dans ma liberté de mode, dans ma définition toute personnelle de la volupté. Coincée dans l'embouteillage de ce début de week-end, je pensais déjà à mon canapé, à cette respiration, seule mais libre, dans mo petit chez moi. Quelques livres, une flûte, une petite omelette avec quelques tranches d'avocat citronnée, rien de plus. Juste une bonne raison de profiter de la douceur.

 

Nylonement

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NYLON-VOLUPTE ??

Languages Translation, Dear friends & readers, enter in our world of femininity during the week, with fashion pics, travel trhough words on women universe. But also each sunday, walk through actual and vintage stockings, intense symbol of Glamour !

 

Dans le labyrinthe de la Mode, des ambiances néo-rétro et du glamour toujours, je partage avec vous cette vision du chic et de cette élégance, parfois classique, parfois décalée, pour qu'ils deviennent Votre Mode, Votre Féminité. Mon regard suit vos silhouettes, au quotidien, dans la rue, dans un espace imaginaire et romancé, pour apprécier vos tenues, votre allure mais aussi vos accessoires, sacs à main et chapeaux, gants et bijoux, sur votre peau, sur vos jambes "le voile de Volupté". 

Car de vos choix, vous devez uniques, vous créez Votre Féminité, votre vie et le plaisir de voir et être vue !

Au-delà de vos Féminités, j'immisce avec discrétion dans votre jardin féminin et avec des recoins féministes, mais toujours avec mon regard discret. Parfois je narre vos vies, j'ajoute des humeurs, des doutes pour devenir les Portraits de Femmes.

Avec légèreté toujours, j'aime le Glamour !

 

Gentleman W 

Qui êtes vous ?  ou Qui est Gentleman W ? 

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Les Bas Nylon, une autre facette de ce blog, un symbole fort de la Féminité, le glamour à travers les photos, les tendances et les marques actuelles, avec leurs nouveaux modèles et leurs collections, les variations mais aussi vos retours sur la modeLes Bas Nylon sont ici le fil rouge entre les articles, la couture qui suit sur vos Féminités. (chaque DIMANCHE)

Musée vivant avec l'âge d'or 50-60, le Vintage, partageons les photos des pochettes et les souvenirs de modèles plus anciens, avec vos mots et vos visuels rétro

Vous avez des stocks de pochettes vintage, des photos associées, contactez-moi pour compléter le musée.

 

 

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ORDRE de la JARRETELLE

Pour rendre hommage aux BAS NYLON, aux JARRETELLES, au Glamour, au symbole d'une féminité des années 50-60, aux instants de mode actuelle, mais aussi aux créateurs, aux fabricants (vintage et actuels) et plus encore aux Femmes, j'ai lancé l'initiative d'un "ORDRE DE LA JARRETELLE".

Nos objectifs sont de défendre la volupté du port des Bas Nylon, de promouvoir une image noble et saine auprès des médias, de défendre la finesse incomparable du véritable nylon, digne signature haut-de-gamme du glamour moderne, de créer une communauté d'ambassadrices autour de l'élégance au féminin, de publier des ouvrages (textes et photos) de référence sur le sujet.

 

Les statuts sont rédigés. Les critères d'entrée sont définis par une validation de la réelle motivation du port du bas nylon et de votre enthousiasme à  promouvoir cet art de vivre. Un entretien et/ou un lettre pour démontrer cette passion, tel sera la premièré étape avant un parrainnage.

Ordre de la Jarretelle : gentleman.nylon@gmail.com

Quelques articles sur le sujet :

Ordre-de-la-jarretelle-Acte-1

Ordre-de-le-jarretelle-Acte-2

Ordre-de-le-jarretelle-Acte-3

Ordre-de-la-Jarretelle-Acte-4

 

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...

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et la liste serait peu-être un peu longue (environ 200 sites de références)

mais je vous visite régulièrement, bises à toutes !